De consultante MOA à entrepreneuse
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Lala, consultante MOA chez ALFI depuis janvier 2020, s’est lancée dans l’entrepreneuriat avec son site internet spécialisé dans les huiles essentielles, Murmure nature.
Lala nous partage son expérience en tant que salarié-entrepreneuse et nous dévoile les avantages et inconvénients de ce statut.
J’aimerais également à l’occasion de cet interview partager ma fierté d’être une collaboratrice d’ALFI ! – Lala
Lala, peux-tu présenter ton parcours ?
Murmure nature est un projet né d’une conviction et d’une volonté de promouvoir une richesse naturelle de Madagascar, les huiles essentielles. Nous sommes convaincus de leurs vertus sur le bien-être et des effets positifs qu’elles peuvent nous apporter.
Je connais personnellement les producteurs avec qui je collabore, ils sont répartis dans plusieurs coins de l’ile. Parfois, il faut deux jours de charrette pour amener les extractions au centre-ville.
Mon ambition à travers ce projet est de contribuer au développement de cette filière à sa juste valeur et à mon échelle.
Tout d’abord, attirée par les milieux financiers, je me suis rapidement engagée dans un métier qui n’existait pas encore à l’époque de mes choix d’orientations pré-BAC : consultante MOA et chef de projet.
Au début, j’avais envie de partir à l’aventure loin de chez soi… puis plus tard, j’ai eu envie de revenir à mes origines, à mes sources. C’est pourquoi j’ai voulu combiner les deux.
Progressivement, j’ai entrepris des tentatives d’entrepreneuriat au service de mon pays. En avril 2019, nous présentions un projet de pyrogazeification – Énergie verte au ministre de l’énergie de Madagascar. Le contexte étant difficile et compliqué, le projet n’a pas abouti.
En 2020, j’ai voulu tenter une autre aventure plus accessible et surtout en cohérence avec ce contexte de crise sanitaire. J’ai donc eu l’idée de mettre en lumière les huiles essentielles de Madagascar, en créant mon site d’e-commerce Murmure Nature.
En quoi consiste ta mission de consultante MOA ?
Actuellement, en mission chez Natixis Ostrum Asset management, j’interviens sur un projet nommé Muraille de Chine. En tant que chef de projet MOA market data, je conduis et interviens sur des problématiques d’avancement de ce projet. L’objectif est la refonte du système d’accès aux données au sein du groupe afin de mieux répondre aux contraintes de propriété, de confidentialité et de sécurité de diffusion des données contractualisées.
Dans les circonstances actuelles, nous sommes la majorité du temps en remote work. Cependant, mes collègues et moi avons réussi à maintenir une forme de proximité à travers des réunions et l’usage d’outils de communication instantanés, cela m’aide beaucoup au quotidien.
Ce qui me plait chez ALFI, c’est justement ce côté humain qui est très marqué chez les collaborateurs. J’ai eu l’opportunité de les rencontrer lors d’événements ou d’échanges informels. Il est essentiel pour moi d’évoluer dans une entreprise humaine ! J’aimerais également à l’occasion de cet interview partager ma fierté d’être une collaboratrice d’ALFI !
Parle-nous plus en détail de ton projet ?
Murmure nature est un projet né d’une conviction et d’une volonté de promouvoir une richesse naturelle de Madagascar, les huiles essentielles. Nous sommes convaincus de leurs vertus sur le bien-être et des effets positifs qu’elles peuvent nous apporter.
Je connais personnellement les producteurs avec qui je collabore, ils sont répartis dans plusieurs coins de l’ile. Parfois, il faut deux jours de charrette pour amener les extractions au centre-ville.
Mon ambition à travers ce projet est de contribuer au développement de cette filière à sa juste valeur et à mon échelle.
Comment arrives-tu à concilier ton travail de consultante et celui d’entrepreneuse ?
Le cumul des deux activités se passe plutôt bien. Le métier de consultant, que je pratique depuis plus de 17 ans maintenant, occupe la majorité de mon temps de travail.
Avec Murmure nature, l’activité prend plutôt une dimension passionnée. J’ai des contacts de confiance à Madagascar qui gèrent les démarches administratives, douanières et sanitaires des huiles essentielles.
Arrivé en France, le produit brut ne subit aucune transformation, je m’occupe d’organiser et superviser le packaging et la distribution.
J’ai également été très bien accompagnée lors de la création de l’entreprise par des structures expérimentées comme « Positive Planet » et la chambre de commerce et d’industrie CCI via des ateliers de formation.
Quels avantages et/ou inconvénients retires-tu d’être salariée/entrepreneuse ?
Un bon nombre des compétences acquises dans les deux activités sont complémentaires : le bon sens, la priorisation, la patience et la persévérance.
Mes journées sont plus longues depuis la création de Murmure Nature mais en ce moment il n’y a pas beaucoup de possibilités pour les loisirs et les sorties donc cela ne dérange pas trop. (Rire!)
Le domaine des huiles essentielles m’a également orienté vers d’autres milieux annexes dans lesquels je me reconnais bien : le bien être, le zen attitude et tous les courants de pensées liées à la nature.
Comment envisages-tu l’avenir ?
J’adhère énormément à la philosophie suivante – car c’est valable pour mes deux activités :
« Le secret du bonheur est de faire ce que tu aimes,
Le secret de la réussite est d’aimer ce que tu fais »
Le futur pour Murmure Nature – c’est lorsque toutes les frontières seront de nouveau ouvertes – je projette de m’impliquer progressivement à l’étape de la culture ainsi que la récolte des plantes aromatiques à Madagascar.
Actuellement, j’ai des demandes de collaboration au Canada et en Italie, j’aimerais beaucoup qu’elles aboutissent.
As-tu des conseils pour les personnes salariées qui souhaiteraient se lancer ?
Je ne connais pas le contexte dans d’autres pays, mais je trouve qu’en France je n’ai pas eu de difficultés particulières pour créer mon entreprise. Le challenge est surtout dans la motivation et l’audace de démarrer.
De plus, en tant que salariés, nous avons beaucoup moins de pression et c’est plutôt favorable !
J’encourage vivement tous ceux qui veulent se lancer. En cherchant un peu, il y a énormément d’aides et de structures d’accompagnement qui existent. 🙂